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Ce torpédo Delahaye Type 87 Keksch d'une rare élégance date de 1921

et présente un pare-brise en V.

Trois ans auparavant la carrosserie levalloisienne est devenue une société anonyme au
capital d’un million de francs et va prendre petit à petit une part essentielle dans la vie du

constructeur tourangeau.
En juillet 1921 Chenard et Walcker prend une participation chez Kelsch qui transfère une
partie de la carrosserie à Genevilliers à deux pas de l’usine, mais cela ne dura pas.

Au Salon 1921 on put admirer le modèle « Toutemps » à conduite intérieure transformable
qui fait l’admiration de tous les connaisseurs et son « bateau sport » 4 places.
Les Grand Prix d’honneur et les récompenses vont se succéder dans les concours

d’élégance de l’Hexagone. Carrossier de la vieille école Kelsch applique une technique
savante et une grande pureté de dessin tout en conservant à ses voitures le chic à la
française.

Un pied chez Rolland Pilain

Kelsch cherche, en bon voisin des ateliers Rolland Pilain de la route de la Révolte, à obtenir

des accords étroits et réguliers pour fabriquer et diffuser ses carrosseries en petite série, et
pour accompagner l’élégance de ses produits quoi de mieux qu’une belle marque régionale
comme celle de Tours ! Voilà un débouché tout trouvé.

Sa réputation s’établit grâce aux carrosseries aérodynamiques réalisées sur la plupart des
châssis français : de Bignan à Delage, de Sara à Sizaire, de Delahaye à Lorraine Dietrich
avec une préférence pour les sportives.

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