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La nouvelle D 26, présentée au Salon d’octobre 1926 reçoit essentiellement des carrosseries
Kelsch, ce dernier devient actionnaire majoritaire du constructeur aux côtés de Jean Ribes.
Les tarifs du Salon 1924 proposent des carrosseries de fabrication Rolland Pilain mais
majoritairement issues des ateliers Kelsch.
Fin 1926 Rolland et Pilain ont perdu le contrôle de leur société et ne figurent plus au comité
de direction.
Le brevet « Superlégère »
A u lendemain de la première guerre la fabrication d’automobiles redémarre avec des
chiffres de production dignes de la grande série.
S’inspirant de ses réalisations aéronautiques Kelsch imagine un nouveau type de carrosserie
légère reposant sur une armature en bois et des panneaux en toile et simili cuir (ou
Pegamoïd) à l’instar de Charles Weymann qui présente son brevet au Salon de l’Auto 1921.
La différence de la Superlégère provenant d’un montage de la caisse sur le châssis en trois
points, la rendant totalement indépendante.
Fin novembre 1927 la société des établissements Rolland et Emile Pilain transfère son siège
social de Tours à Courbevoie, 15 rue de Normandie où sont construites les 1500, 9 CV et
les 6 cylindres 12 CV dans une nouvelle usine.
Kelsch, en grande partie à l’origine du départ de Tours, ferme l’usine tourangelle qui
employait encore près de 300 ouvriers et déménage ses ateliers parisiens dans l’ancienne
usine Bignan appartenant jusqu’alors à la société MOP, située au 24 Boulevard de la
Mission Marchand à Courbevoie.
Les locaux devenus trop grands pour la société Bignan, celle-ci organisa un échange de site
industriel avec Kelsch qui lui céda alors les ateliers Rolland Pilain de Levallois Perret, eux
plus petits.
L’épisode se soldera par un fiasco, Kelsch disparait des créanciers en juillet 1929 et
l’épisode de Courbevoie tourne court, Rolland Pilain retourne Route de la Révolte où les
modèles de 1930 sont censés avoir été fabriqués.
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