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omme d’avant-garde Marcel l’Herbier souhaite présenter son film en avant-première de l’Exposition
des Arts Décoratifs qui doit se tenir à Paris en 1925.
Preuve du génie créatif des artistes de son temps, il confie les maquettes des décors à Claude
Autant-Lara, l’architecture à Robert Mallet Stevens, les décors au peintre cubiste Fernand Léger,

les costumes à Paul Poiret et une partition musicale de Darius Milhaud.
Les meubles sont conçus par Pierre Chareau, les objets par Puyforcat et Lalique et les robes des actrices
signées Paul Poiret.
L’apport artistique de chacun de ces grands noms dénote au milieu d’un scénario de Pierre Mac Orlan,
jugé dramatique et ténébreux, mais l’apparition de la Rolland Pilain 8 cylindres A 22, lancée à tombeau
ouvert dans la nuit peut confirmer l’avant garde du constructeur tourangeau dans l’œuvre du grand
cinéaste classique et précurseur.

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